Veuf, Hubert Jacquin s'ennuie ferme dans son vaste appartement parisien. Quand un quiproquo voit débarquer chez lui une jeune étudiante, Hubert finit par accepter de l'héberger, bouleversant son quotidien tranquille. Commence alors une cohabitation mouvementée mais salutaire pour les deux.

Le sujet vous est familier ? Gagné : voilà peu, L'étudiante et monsieur Henri arpentait les mêmes plates-bandes. Si le premier jouait sur le fil du drame, Adopte un veuf plonge sans hésiter dans la comédie, n'hésitant pas à accumuler les effets, et les dialogues. A ce petit jeu, le ping-pong entre la jeune Bérengère Krief et Dussollier le vieux routard se montre plutôt efficace. Sans guère d'autre argument, le film épuise ce filon jusqu'au bout, tente de le revivifier en élargissant la colocation et finit par tourner en rond, une fois les personnages installés dans leurs chambres. Certes, le film ne manque pas d'allant, mais la petitesse de son postulat finit par faire tourner l'ensemble en rond. Méritoires, les comédiens défendent leurs personnages sans pour autant parvenir à sortir le film de la case de la comédie du dimanche soir.