Avouons-le : sans eau, serions-nous encore debout aujourd’hui ? Premier élément et pas des moindres, l’eau est aussi la source d’inspiration de bon nombre de pièces de Carolyn Carlson, alias "Water Lady". Dernier torrent en date, une pièce dansée au rythme du « mouvement perpétuel de l’eau » : mouvements fluides pour l’évaporation, arrêts brusques pour la cristallisation. À la question fatidique (pourquoi l’eau ?), la chorégraphe californienne évoque le périple de sa vie, San Francisco, New York, Venise… et un poète, Gaspard Bachelard, L’eau et les rêves.
danse
Dans ces eaux-là...
Dans les eaux de Carolyn Carlson, il y a la vie, la violence, le mystère, la mort. Et puis il y a la danse, « spirituelle » et « sensuelle ».
« L’EAU EST LE REGARD DE LA TERRE »
Pour lui rendre hommage, Carolyn Carlson décline sa pièce en cinq actes : de l’eau originelle, source de vie, on plonge dans les profondeurs de la mort, pour se frotter ensuite à la violence masculine des océans. Écologie oblige, place à la laideur, à la pollution, appuyée par des vidéos de « quais pourrissants à l’abandon ».
Avant de goûter à la virtuosité d’une danse transcendée en eau pure. Idéal pour se ressourcer.
Publié le 10/02/2010
Eau, les 12 et 13 février à 20h au Grand Théâtre de Bordeaux (de 8 à 30 euros). Tel : 05.56.00.85.95. www.opera-bordeaux.com.
Dans ces eaux-là...
E.S
Dans les eaux de Carolyn Carlson, il y a la vie, la violence, le mystère, la mort. Et puis il y a la danse, « spirituelle » et « sensuell...