L'eau recouvre 72% de la surface de notre planète : 97% d'eau salée, 2% sous forme glacée... et seulement 1% disponible pour couvrir les besoins des six milliards d'êtres humains (agriculture et alimentation).
Le problème : les disparités en terme d'accès à l'eau potable sont plus qu'alarmantes. Plus d'un milliard de terriens n'y a pas accès, et plus de deux milliards ne disposent pas de système d'assainissement, ce qui engendre de graves conséquences sanitaires.

Les différences de consommation sont également énormes. Selon les Nations Unies, chaque individu a besoin de vingt à cinquante litres d'eau par jour pour boire, cuisiner et se laver.
La réalité est consternante : quand, en moyenne, un Africain doit se contenter de vingt litres quotidiens, un Européen en consomme deux-cents, et un Nord-Américain jusqu'à six cents, si l'on prend en compte toutes les consommations liées à son mode de vie (industrie, loisirs...).
L'eau n'est pas une ressource inépuisable ; il est essentiel de corriger le tir au plus vite, sous peine de courir à la catastrophe à très brève échéance.

L'Institut Cervantes, le Goethe Institut et Sciences Po Toulouse organisent un cycle de conférences sur l'écologie et le développement durable.
Dans le cadre de cette thématique, une table ronde sur le thème de « L'eau, un enjeu majeur » donnera la parole à trois spécialistes du sujet, qui aborderont chacun un angle différent. Francesc Gallart Gallego, de l'Institut de Diagnostic de l'Environnement et Études de l’Eau, traitera de l'influence du couvert végétal sur les rivières ; Markus Heim, biologiste au sein de l'Agence de l'Eau de Bavière, présentera le projet du fleuve Isar à Munich, visant à réintégrer le fleuve dans la ville ; enfin, Marc Abadie, représentant l'Agence de l'Eau Adour-Garonne, axera son intervention sur le problème de l'accès à l'eau, tant en termes de quantité que de qualité.

Il est capital de provoquer une prise de conscience collective... avant que l'on ne sombre.