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cinéma

Hercule

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Dans la Grèce Antique, la renommée d'Hercule, réputé pour être le fils de Zeus lui-même ne fait que grandir. Exilé d'Athènes depuis plusieurs années, le colosse mène une vie de mercenaire avec sa poignée de compagnons. Quand le roi Cotys de Thrace fait appel à lui pour combattre un agresseur brutal et sanguinaire, Hercule accepte de lui prêter main-forte. Le héros reste cependant troublé par son passé nébuleux et violent. Derrière l'homme est-ce un dieu qui se cache, ou un monstre ?

Evacuant dans une introduction rapide les éléments mythologiques et les effets spéciaux, le film de Brett Ratner (le second à s'intéresser au personnage cette année après La légende d'Hercule de Renny Harlin) préfère, comme le fait souvent Hollywood, décrire son personnage comme un homme qui ne doit son statut qu'à ses efforts. Soit, mais c'est à peu près la seule bonne idée d'un film qui brode sur le personnage se moquant de violer les canons mythologiques tant qu'il s'agit de distraire le public. Dans le rôle, Dwayne Johnson porte efficacement la peau de lion et le pagne de cuir tandis que ses compagnons font de leur mieux pour donner corps à une intrigue plutôt creuse et à un scénario sans autres reliefs que les biscotos du héros. Brett Ratner, pas connu pour être un réalisateur inventif, filme tout ça de façon très banale. Entre des effets spéciaux un brin fauchés et des effets de manche éculés. Un visionnage qui à tout de l'épreuve mythologique à réserver aux spectateurs les plus désoeuvrés ou les moins regardants.

Publié le 27/08/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma