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cinéma

Star Trek

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Au cours d'une mission, l'un des fleurons de la Starfleet est détruit par un vaisseau inconnu, l'équipage ne devant sa survie qu'au sang-froid de son capitaine. Vingt ans plus tard, James Tiberius Kirk, fils de ce dernier écume les bars de la Terre... jusqu'à ce qu'il finisse par intégrer à son tour la Starfleet. À l'issue de sa formation, il se frotte à un certain Spock, un officier mi-homme, mi-vulcain, qui ne tolère guère les insubordinations du jeune homme. Les deux devront pourtant mettre de côté leurs différences et s'unir contre une menace imminente : un vaisseau hostile, coupable de la destruction de nombreux appareils de la Starfleet.

C'est en substance le message de la franchise Star Trek, moins connue en France que sa rivale Star Wars. Et pourtant. La série, créée en 1966 ne compte plus ses dérivés et vient de passer la barre des onze adaptations cinéma. Aux commandes du joujou sur grand écran, J.J Abrams, nabab de la fiction TV en créateur respecté des séries Lost ou Alias. Peu avant le tournage, il avait confessé n'avoir jamais été un grand admirateur de Star Trek. C'est donc à un vaste space opera à la Star Wars qu'il fallait s'attendre. Seulement Star Trek onzième du nom donc, ne tient pas la comparaison. C'est beau, certes, mais prévisible. Visuellement, la mise en scène ne permet pas de retrouver le frisson d'une bataille spatiale sous tension : la caméra agitée d'Abrams ne suffit pas à transporter le spectateur. Le salut, s'il en est, vient de l'histoire. Une pirouette scénaristique plus loin, Abrams réussit à inscrire son film dans la continuité des précédents. Voilà qui risque de faire débat dans la communauté des trekkies (comme se surnomment les fans de la série) mais qui ne décrédibilise pas le film pour autant. Bien moins en tout cas bqu’un humour potache en décalage avec l’univers. On peut avoir de grandes oreilles et rester sérieux.

Publié le 05/05/2009 Auteur : J. Blanchet


Mots clés : cinéma