11b422a62e47527b83e48bf5df21349b64a5cd51
2be49799f26273deaa4a017b626c8a6e18042d14
D693cd19c1c7cd3da4cb0bb89915dff584af9408
0f1bf21e906b564dc41ea93010249b34e77070bf
Fermer
théâtre

AU MILIEU DE L’HIVER J’AI DÉCOUVERT EN MOI UN INVINCIBLE ÉTÉ

Lilas est née en France mais un bout d’elle-même est en Algérie. Alors, en dépit de l’avis de son frère qui a décidé de tirer un trait sur cet ailleurs et ce passé, elle décide de renouer avec ce pays et fouille dans les strates d’une mémoire familiale enfouie, longtemps tue.


Anaïs Allais est allée vers les sables mouvants de cet ailleurs inconnu. Elle a interrogé les lieux, les livres et les hommes. Elle y a découvert un grand-père, footballeur professionnel dans les années 30. Elle a rapporté des images mais, elle a aussi, en chemin, rencontré Méziane, un technicien de théâtre musicien venu d’Algérie, et décidé qu’avec sa musique, il serait sur scène un entre deux avec le public. Le chaînon manquant d’un récit complexe obscurci par les non-dits.

Anaïs Allais tutoie l’histoire, avec majuscule ou non, celle de sa famille et de ses proches, celle qui est écrite -ou pas- dans les livres. Celle qui est inscrite dans les pages d’Albert Camus, ce « frère de soleil » à qui le titre de la pièce est emprunté. Ainsi, la dramaturge et comédienne nous fait partager sa déchirure, son élan vers une réconciliation intime. Elle brise le silence et s’immisce là où « le passé refuse de mourir en se nichant dans le présent ».

Publié le 04/06/2021


Mots clés :