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danse

Courage

Courage (2021)
Une curieuse échelle, qui se plie et se déplie en plein de segments. Une guitare électrique, mais pas tout à fait un guitariste. Un masque… de Mickey. Mais que fait David Brandstätter en solo avec ces d’objets ? Il multiplie des situations, propices à l’imprévu, aux essais, aux vraies prises de risque, physiques ou dramaturgiques.


Sur scène, il est de ceux qui traversent l’expérience d’une situation partagée en temps réel et en présence de spectateurs témoins, plutôt qu’y raconter une jolie histoire plus ou moins idéale. Ça peut être drôle. C’est toujours impliqué. Brandstätter a l’âge de revisiter son éthique existentielle. Dans CouRage (titre de son solo), il y a «rage». Certes la colère continue de souvent l’animer ; une colère contre la peur, la manipulation générale de ce sentiment hideux, aujourd’hui si prospère, qui enferme, affole, empêche de penser.

Mais alors, comment expérimenter une autre qualité de courage plus mûre, qui invite à fabriquer un monde vivable, plus sensible et plus vrai ? Un monde convaincant, entraînant, qu’il s’agisse d’articuler, au moins le temps d’un spectacle… Courage.

 

Publié le 02/06/2021


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