théâtre
Disparition
Le sol jonché de terre, dans une atmosphère intime. Un sac plastique, telle une âme, s’invite sur le plateau. Trois personnages vont se succéder pour se confronter ou même jouer avec la mort.
La petite fille du nom de Tremble, cherche sa place, son corps. Elle est là, absente à elle-même et pourtant attentive aux détails. Le deuxième – La Blanche – ne veut pas mourir. Impertinente, elle amène un souffle de vie, se retient pour ne pas disparaître. Elle a besoin de tendresse, infiniment. Puis il y a L’endormi qui émerge très lentement, d’un espace sans temps et sans âge. La pesanteur de son corps est attirée par le sol. Il est ensuite accompagné vers l’envol.
Une musicienne est au plateau, accompagnant ces marionnettes jouant avec la mort. Cette dernière n’est pas effrayante, elle est une raison de vivre pour enfin en rire. C’est un spectacle doux, mystérieux et onirique.
Publié le 21/12/2022