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concerts

Étienne de Crécy (DJ set) + + Irène Drésel + Lucie Antunes

Recon­nu pour l’éclectisme et l’efficacité de ses pro­duc­tions, Étienne de Cré­cy est aus­si un DJ pas­sion­né. Pour sa venue au Cargö, le patron de l’élec­tro fran­çaise nous offre un set de près de 2h, bour­ré de pépites !


IRÈNE DRÉSEL

Tech­no haute en cou­leur aus­si sen­suelle que fron­tale, voi­là com­ment décrire en quelques mots le monde d’Irène Dré­sel. Un monde hyp­no­tique dans lequel BPM lan­gou­reux et spor­tifs côtoient des mélo­dies cris­tal­lines, déjouant ain­si les attentes de plus d’un audi­teur du genre. Artiste poly­morphe ayant quit­té la fré­né­sie pari­sienne pour le calme de la cam­pagne, Irène Dré­sel soigne son uni­vers jusque dans les moindres détails, comme en témoignent sur scène les roses qui sur­plombent avec grâce l’acier froid de ses machines. Si Irène Dré­sel com­pose seule, elle s’accompagne en live d’un per­cus­sion­niste, Sizo Del Givry, agré­men­tant ain­si d’une aura cer­taine cette sin­gu­la­ri­té visuelle. Une for­mule en binôme qui tou­te­fois n’exclut pas de temps à autre l’intervention ponc­tuelle d’autres invités.

Après deux EP consé­cu­tifs, « Rita » (2017) et « Icône » (2018), son pre­mier album, « Hyper Cris­tal », a vu le jour au Prin­temps 2019 et son der­nier album, « Kin­ky Dog­ma », est sor­ti der­niè­re­ment en juin 2021. Ce nou­veau disque met en exergue la nature répé­ti­tive et spa­tiale de son style musi­cal, nous plon­geant dans sa folle psy­ché pour dan­ser toute la nuit dans des champs de fleurs. Tan­tôt fré­né­tique tan­tôt plus solen­nelle, c’est une musique qui se doit d’être écou­tée comme un chant spi­ri­tuel pour libé­rer notre corps dans des fêtes dionysiaques.

LUCIE ANTUNES

Après avoir offi­cié aux côtés de Moodoïd, Aqua­serge, Yuk­sek ou encore Sushee­la Raman, Lucie Antunes assou­vit son désir de se consa­crer à sa propre musique. À par­tir de 2015, elle crée des pièces électro-acoustiques pour illus­trer les spec­tacles qu’elle met en scène : Bas­cules en 2018, Moi, comme une autre en 2016, Mémoires de femmes en 2014. Lucie mul­ti­plie depuis, comme une nécessité, les col­la­bo­ra­tions avec chorégraphes, per­for­meurs et musiciens.

De ces échap­pées belles nai­tra SERGEÏ, une musique qui ne se veut pas plus savante, ni plus érudite ; juste une musique dont l’horizon ne cesse de s’élargir avec le dan­ce­floor comme ligne de mire et la volonté clai­re­ment exprimée de se racon­ter sur un disque. La musique de Lucie ne se ferme à per­sonne. Derrière cha­cun des titres qui com­posent son album se cache une his­toire, quelque chose qui a été res­sen­ti et vécu en silence et qui vient explo­ser sans fard. Elle est là, puis­sante et sen­sible, per­son­nelle et intense. Elle nous prend, nous soulève, nous transporte

Publié le 16/01/2022


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