Bc634d784710b52995ff0e1c80930cd761ec47c3
Fc6ca0ca5cedbf03c22137c7fe6b9f7375daf456
31b6f7857a165380b682ed80678b1037b49aad27
970fd2efaf4bb79b89a46ee11cb8dd5a6688a5d1
Fermer
danse

Le Jour se rêve

Le Jour se rêve (2020)
Le chorégraphe Jean-Claude Gallotta s’entoure de complices de haute volée pour revisiter son chemin artistique.

Après avoir rendu hommage à ses amours musicales et littéraires dans ses précédents spectacles, le chorégraphe Jean- Claude Gallotta revient à ses sources. À la fin des années 70, il découvre New York et Merce Cunningham, qui jouera un rôle déterminant dans son travail, comme dans celui de toute une génération de chorégraphes. Cunningham, c’est la possibilité  de l’abstraction dans le mouvement, ce qui ouvre à la danse des voies insoupçonnées. Gallotta s’en empare à sa façon, c’est-à-dire avec beaucoup de facétie et un goût certain pour la narration. Il tracera sa propre voie, un mouvement dont il est sans doute le seul représentant : « l’abstraction ludique ».

Ce chemin, Gallotta l’interroge à nouveau dans Le Jour se rêve. Pour cela, il s’adjoint de belles complicités, réactivant en quelque sorte le « carrefour d’échanges » formé par Cunningham, le musicien John Cage et le plasticien Robert Rauschenberg. À son côté, deux explorateurs d’espaces : le musicien Rodolphe Burger et la plasticienne Dominique Gonzalez-Foerster. Ensemble, ils nourrissent cette énergie créative, celle qui rend possible l’inouï et l’inédit.

Publié le 29/09/2020


Mots clés :