Tricot-thé

Venez avec vos aiguilles et vos idées !

 Dans cette vaste pièce moins connue du compositeur, il a réussi à concilier la sonorité du riche patrimoine musical tchèque au goût anglo-saxon.

Durée du concert : environ 1h30

 

Chœur CANTABILE d’Aix-en-Provence

Direction Isabelle LOPEZ

Stéphane RIGAT, Orgue

Julia Smadja, Piano

Katherine SERRANO, Soprano

Rosalie DUBOIS, Mezzo

Cécile GAUTHIEZ, Violoncelle

Jean-François LEVRAUX, Contrebasse

Yves GEMIVAL, Contrebasse

Antonín Dvořák a composé en juin 1887 cette messe à la demande de l'architecte et mécène Josef Hlávka pour l'inauguration de la chapelle de sa résidence d'été. En raison de la taille de la chapelle, le chœur devait être petit et aucun orchestre n'était possible. Dvorak a exprimé qu'il était satisfait de ce travail pour forces modestes, alors qu’il était habitué à des ensembles beaucoup plus fournis. Il pensait pouvoir sous-titrer cette œuvre Foi, Espoir et Amour ("Glaube, Hoffnung und Liebe"), afin de rendre grâce à Dieu. Il mentionne d'autres artistes (Beethoven, Bach et Raphaël,...) qu'il considérait comme motivés par la même foi chrétienne sans laquelle l’artiste ne peut réussir.

 

La messe a été jouée pour la première fois à la chapelle le 11 septembre 1887, dirigée par le compositeur, avec Zdenka Hlávka, la femme de l'architecte, et Anna, la femme de Dvořák, en solistes. La première représentation publique eut lieu en avril 1888 au théâtre municipal de Plzeň, avec un ensemble de deux harmoniums, violoncelle et contrebasse. En 1893 une version orchestrée par le compositeur a été jouée au Crystal Palace de Londres.

 

·       Oratorio Ste Ludmila

L'Oratorio est une immense fresque musicale, créée en 1886 par le compositeur Antonín Dvořák d'après le livret de l’écrivain Jaroslav Vrchlický.

 

Sainte Ludmila, est la première princesse chrétienne de Bohême, dont le 1100e anniversaire de l’assassinat a été célébré en 2021. L’argument décrit le peuple et les prêtres, bientôt rejoints par la princesse Ludmila, chantant les louanges de la déesse païenne Bába, pour laquelle ils ont fait ériger une statue. Survient l’ermite Ivan, proclamant que la seule lumière provient du Christ. La statue païenne s'effondre, foudroyée. Ludmila a la révélation et veut suivre l'enseignement d'Ivan, tandis que le peuple se lamente.

 

Survient le prince Bořivoj, chassant à courre avec sa suite. Le prince et sa suite sont subjugués, tant par un prodige que par la beauté de Ludmila. Bořivoj se déclare prêt à embrasser la nouvelle religion pour gagner le cœur de Ludmila. Un choral angélique bénit la conversion chrétienne de la terre tchèque. Lors d’une cérémonie de baptême de Ludmila et Bořivoj, le peuple, les gentilhommes, les prêtres glorifient le vrai dieu et la foi nouvelle en Jésus-Christ.

 

•    Antonin Dvořák : Messe en Ré majeur (version pour choeur, orgue, violoncelle et 2 contrebasses)
•    Felix Mendelssohn-Bartholdy: Sonate VI op. 65, « Vater unser im Himmelreich », pour orgue
•    Antonin Dvořák : Oratorio Sainte-Ludmila pour choeur et solistes (extraits, version avec piano et trio à cordes)