Car malheureusement une ouverture de salle, « quelque soit la marge qu’on prend », ça finit souvent de la même façon : en retard… « on aurait pris 15 jours de plus, ça aurait été pareil » explique, fataliste, Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra de Bordeaux. Qui plus est lorsque les travaux s’avèrent complexes et l’espace restreint. « La seule chose qui me console, c’est que la salle est réussie », aussi bien niveau accueil (1400 places toutes « pas loin de l’orchestre ») que de l’acoustique, à régler au fil des concerts mais « généreuse ».
Verdict attendu donc début janvier, avec le passage de la commission de sécurité, qui pourrait repousser l’ouverture de 2 à 3 semaines si besoin… problématique, car si les manifestations festives de mi-janvier peuvent être annulées sans trop de problèmes, les premiers concerts des 24 et 25 janvier (avec notamment Hans Graf à la direction et Anne Gastinel au violoncelle) sont eux déjà aux trois quart remplis. Avant de laisser place à la programmation prévue, enrichie d’ailleurs récemment de jazz et musiques du monde. Une « situation inconfortable » mais bon, cet auditorium, « il finira par arriver »… Et finalement à l’heure, puisque la commission validera finalement les concerts du 24.