Ils sont considérés comme les garants de la tradition équestre à la française. Depuis 1825 et les guerres de Révolution, les plus grands écuyers de l'Hexagone (à l'époque issus de Versailles ou de Saint-Germain) assurent la formation des élèves officiers de cavalerie. Une vocation militaire peu à peu au service du « rayonnement de l'équitation française », à travers des représentations dévolues à l'art équestre.
« La grâce et la poésie du cheval, la perfection du geste et l'harmonie de la musique classique » : dans la même rigueur s'enchaînent les reprises célèbres, les sauts d'école, les courbettes, croupades et cabrioles, figures de dressage nées dans les chorégraphies des carrousels. « Un perfectionnisme voulu par l'homme et communiqué à l'animal au point de ne plus distinguer le dresseur du dressé »... Véritable ravissement mis en lumière dans un décor évoquant le Second Empire, entre figurants et effets spéciaux.