Chaque année, le festival Rio Loco donne le top départ de l'été toulousain : c'est parti pour une semaine de fête, tongs aux pieds et chapeau vissé sur la tête (le soleil toulousain tape presque aussi fort que celui du Cap !), rythmée par le clapotis de la Garonne.
Et si le festival propose expositions, cinéma, conférences et lectures dans toute la ville, le coeur de fête se joue à la prairie des Filtres. Au coeur de cet écrin de verdure au bord de l'eau se dressent un village associatif et trois scènes : c'est ici que depuis dix ans, un million de festivaliers a dansé et chanté sur les rythmes de deux-mille cinq-cents artistes, venus de vingt-quatre pays différents !
Cette année, ce sera donc l'Afrique du Sud, un pays que l'on associe souvent à une page sombre de son histoire. Mais l'Afrique du Sud ne se limite pas à l'histoire de l'apartheid ; c'est également un continent d'une richesse culturelle et humaine impressionnante.
Mbaquanga, marabi, musiques zouloues, reggae, hip-hop, électro, kwaito, afro-soul... Voici les rythmes sud-africains d'hier et d'aujourd'hui. Vous n'avez qu'une connaissance limitée de ces styles ? Une seule solution, venir vous installer au pied de la scène, et apprendre en musique !
Dès la soirée d'ouverture, place aux Mahotella Queens, pionnières du mbanquaga ; à Johnny Clegg, le célèbre « zoulou blanc » ; et à Abdullah Ibrahim, le classieux jazzman.
Puis au fil des soirées alterneront artistes renommés et découvertes : Desmond and the Tutus (rock), Thandiswa Mazwai (pionnière du kwaito), Ilanga (groove du Cap), Marcus Wyatt & Language 12, Hugh Masekela, Zim Ngqawana, Carlo Mombelli & the Prisoners of Strange (jazz), Ashes to Machines (rencontre électro et musique traditionnelle des bushmen), The Dizu Plaatjies Ibuyambo Ensemble (métissage), Freshlyground (pop), Tumi and the Volume (rap), et E. J. Von Lyrik (dancehall).
Vous assisterez également à quelques belles rencontres, dont celles de BLK JKS et de Vieux Farka Touré ou de Nibs van der Spuy et Piers Faccini.
Et enfin, la soirée de clôture sera dédiée à « Mama Africa », la regrettée Miriam Makeba.
Au mois de juin, l'Afrique du Sud n'a décidément pas fini de faire parler d'elle !
