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théâtre

LE CHANT DU PÈRE

LE CHANT DU PÈRE (2021)
Sur scène, en turc ou en français, parlé ou chanté, un père et sa fille racontent le sacrifice du père, la douleur du déracinement, mais aussi toutes ces histoires de filiation, drôles ou poétiques, qui les rapprochent. Ce n’est ni du théâtre, ni un concert, ni une fête: c’est un cabaret khâmmarât.


Un père et sa fille. Venu d’Anatolie jusqu’en Dordogne pour donner à sa famille une vie meilleure, Yavuz Özer est un homme discret. À la fois poète, chanteur et joueur de luth oriental hors pair, il est de toutes les célébrations dans sa communauté. Sa fille, Hatice Özer, jeune femme montée à Paris pour devenir comédienne professionnelle, entre autres au côté de Wajdi Mouawad, est aussi volubile qu’il est taiseux. Par le théâtre et la musique, Le Chant du père rapproche délicatement ces deux générations. Sur scène, en turc ou en français, parlé ou chanté, lui et elle racontent le sacrifice du père, la douleur du déracinement, mais aussi toutes ces histoires de filiation, drôles ou poétiques, qui les rapprochent. Ce n’est ni du théâtre, ni un concert, ni une fête: c’est un cabaret khâmmarât. Le mot vient de l’arabe, il signifie le lieu où l’on boit et où l’on chante. Pour sa première création scénique, Hatice Özer a construit cette histoire sensible de transmission tout en respectant le vieil adage de son père: «pour bien raconter les histoires, il faut mélanger 60% de vérité, 30% de mensonge et 10% de pur mystère».

Publié le 16/08/2021


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