MOZART
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Elle venait d’arriver à Vienne, engagée par le théâtre impérial, et fut la première Suzanne des Noces de Figaro. L’entente entre elle et Mozart fut telle qu’il écrivit cet air pour elle, juste avant son retour à Londres, véritable chant d’amour et d’adieu, le titre signifiant : « que je t’oublie ? Pas d’inquiétude, mon aimée ». Il y ajouta, chose quasi unique dans ce répertoire, une partie de pianoforte concertant pour lui-même. Le programme est tourné entièrement vers Mozart avec, en plus de cet air K.505, le célébrissime Concerto en la Majeur K.488, dans lequel Mozart a écrit son plus poignant adagio, ainsi que deux autres très beaux airs de concert et un divertimento du jeune Mozart. En plus de mettre en lumière la relation particulière que Mozart nouait avec les chanteuses qu’il rencontrait, c’est aussi un programme qui laisse une belle part aux instruments à vent et notamment aux clarinettes et cors de basset, instruments que Mozart a particulièrement chéris dans sa dernière période.
Publié le 30/05/2021